|
|
|
Les sites inventoriés par le GRAN sont présentés par zones de prospection. Deux numéros d'inventaire sont donnés pour chaque site. Un premier numéro propre au GRAN et un second numéro correspondant à son enregistrement dans la carte archéologique de la France établie par le ministère de la culture. Ce numéro est celui sous lequel le site apparaît dans la base de données (DRACAR) du ministère de la culture. Le système DRACAR est appelé à être remplacé dès la fin 2000 par un nouveau système du nom de PATRIARCHE.
Ces bases, tant DRACAR que PATRIARCHE, ne prévoient pas les problèmes spécifiques des sites sous-marins. La fiche DRACAR ne peut donc reprendre l'ensemble des données spécifiques au milieu marin (par exemple concernant la profondeur, la nature du fond, les courants etc.) actuellement (mars 2000) le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines (DRASSM) du ministère de la culture n'a pas développé de logiciel spécifique pour l'enregistrement informatisé des sites sous-marins. Nous continuons donc à entretenir notre propre fichier informatisé en attendant une base de données spécifique du ministère de la culture.
Le numéro d'inventaire GRAN est formé comme suit
:
Il comporte les initiales du pays (2 lettres ex.: FR pour France), une
lettre pour la région (M pour Martinique), un chiffre qui caractérise le type de
gisement :
Puis suit une lettre indiquant la zone dans la région puis un nombre entre 001 et 999 qui indique le numéro du site dans la zone. Par exemple le site n° 1 de la zone A de la Martinique qui serait une épave cohérente serait : FR/M/1/A/001.
Le matériel découvert sur chaque site est désigné par un numéro à cinq chiffres et pour reprendre l'exemple précédent le 256 ème objet qui serait découvert sur le site n° 1 de la zone A de la Martinique qui serait une épave cohérente porterait le numéro FR/M/1/A/001/00256.
Ce type de numérotation a été fixé il y a une quinzaine d'années à une époque ou le codage par chiffres et lettre clefs des données informatiques était absolument nécessaire étant donné les capacités des machines d'alors. Il va sans dire que de nos jours il serait possible de créer un numérotage plus parlant. Mais nous conservons cette numérotation pour garder l'homogénéité des données de l'association.
Une carte interactive des zones renvoit aux tableaux par zones qui présentent les numéros d'inventaire des sites avec une description succinte. En cliquant sur le numéro d'inventaire vous serez renvoyés à la fiche de site comprenant les principales données le concernant et quelques observations spécifiques. Pour les sites les plus importants un lieu vous renverra au texte du compte rendu des opérations concernant ce site.
Par commodité le littoral de la Martinique a été divisé en cinq zones désignées par les lettres A à E. Ces zones présentent des caractéristiques géographiques différentes qui expliquent la grande diversité de densité de sites découverts dans chacune d'elle.
Les zones de la côte caraïbe (zone A, B et unepartie de la zone C) correspondent à des côtes accores sans réels dangers pour la navigation où les eaux profondes sont toujours à moins d'un nautique de la côte. Les naufrages y sont sont essentiellement soit dus aux cyclones tropicaux, soit aux épisodes de la guerre navale qui a opposé pendant trois siècles les puissances occidentales pour le contrôle de l'île. Le grand cyclone de 1891 et de l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902, qui a totalement détruite la ville de Saint-Pierre, ont chacun causé la perte de nombreux navires faisant de la zone A la plus riche en naufrages répertoriés. La majeure partie de ces épaves se trouvent dans la baie de Saint-Pierre et concernent l'extrème fin du XIXème siècle et les premières années du XXème.
La côte au vent de la Martinique (côte est) qui reçoit les alizés régulièrement au cours de l'année est frangée de récifs affleurants sur toute sa moitié sud. Ces dangers pour la navigation ont causé la perte de nombreux navires au cours des siècles d'occupation coloniale. On ne sera donc pas surpris de rencontrer le plus grand nombre d'épaves, parmi lesquelles les plus anciennes connues en Martinique, dans la zone D. Une étude de Max Guérout explicite la mécanique particulière des naufrages sur la côte est de la Martinique.
La zone E, qui correspond au nord est de l'île, correspond par contre à une côte formée de falaises abruptes sans pratiquement d'abris ou de mouillages. Le récif frangeant y est absent et l'on trouve des fonds d'une moyenne de 60 mètres à moins d'un nautique de la côte. Ce plateau s'étendent à plusieurs dizaines de milles au large. Bien que la mer y soit particulièrement dure, cette zone est une des plus pauvres en naufrages (aussi bien attestés dans les archives que sur le terrain). Comme toujours dans une "carte archéologique" les zones de moindre densité représentent souvent autant un état donné des investigations qu'une densité effective de sites. Les conditions de mer rendant la plongée dans cette zone très dangereuse et difficile, c'est celle où nous avons le moins effectué d'investigations. Pourtant nous pouvons supposer avec quelque vraissemblance que la zone n'a pas un potentiel archéologique très riche. Du fait de l'absence de ports et de mouillages dans cette zone de falaises, dont le caractère inhospitalier est bien connu, les gros navires évitaient cette partie de la Martinique. Ce faible trafic n'est pas favorable à un grand nombre de naufrages d'autant plus qu'en dehors de la mer toujours forte les fonds de la zone sont sains et à moins de se faire précipiter sur la côte au pieds des falaises un navire y navigue sans danger.
| |
| |
| |
| |
|
|
|
|
| |
|
|
RORAIMA |
Vapeur métallique coulé en 1902 |
|
|
|
Lieu de découverte de plusieurs Olive Jars |
Surnom : Site du Pothuau |
|
|
|
Avant de voilier de bois doublé de cuivre avec treuil |
Surnom : Yacht Italien |
|
|
|
Arrière de fond de carène d'un voilier en bois |
Surnom : Yacht Italien |
|
|
|
Fragment de mât métallique à 22 mètres |
Plateau face à la DDE |
|
|
|
Fond de carène de voilier en bois doublé cuivre |
Surnom : Clémentina |
|
|
|
Ancre isolée à 35 mètres Canyon face à la DDE |
Canyon face à la DDE |
|
|
|
Ancre isolée à 42 mètres Canyon face à la DDE |
Canyon face à la DDE |
|
|
|
Ancres isolées en contrebas du plateau 65 mètres |
Plateau face à la DDE |
|
|
|
Ancre isolée accrochée au tombant des Abymes |
Les Abymes |
|
|
|
Ancre isolée avec tronçon de chaîne |
Plateau face à la DDE |
|
|
|
Coffre métallique coulé |
Face au marché |
|
|
|
Caisse métallique à côté de A/004 |
Canyon face à la DDE |
|
|
|
Fragment de mât métallique en contrebas de A/005 |
Contrebas du plateau face à la DDE |
|
|
|
BISCAYE |
Coque de voilier en bois doublée cuivre |
|
|
|
Ancre appartenant certainement à A/015 |
Face au ponton neuf |
|
|
|
Site de la Guinguette (pierres de lest) |
La Guinguette |
|
|
|
Gisement de tesson face à la quincaillerie Gouyer |
Face quartier du Mouillage |
|
|
|
YMS 82 - M 645 - DALHIA |
Dragueur de mines en bois |
|
|
|
DIAMANT |
Vedette à vapeur |
|
|
|
Coque métallique sans système de propulsion |
Surnom : Barge du Diamant |
|
|
|
Feuilles de doublage de cuivre sur le fond |
Face au quartier du mouillage |
|
|
|
Site avec céramiques |
Face quartier du mouillage |
|
|
|
Ancre isolée quartier du mouillage |
Plage du quartier du Mouillage |
|
|
|
Epave de voilier en bois doublé cuivre avec cargaison |
Surnom : Thérésa Lo Vigo |
|
|
|
TAMAYA |
Voilier à coque métallique dont la cloche a été remontée |
|
|
|
Fragments d'épaves épars |
Surnom : Epaves du raisinier |
|
|
|
LE CYGNE |
Brick impérial coulé par les anglais en 1808 |
|
|
|
Epave de voilier en bois doublé cuivre près de A/025 |
Surnom : Pseudo ou Fausse Théresa |
|
|
|
Deux ancres à jas de fer avec chaîne |
Face au quartier du Mouillage |
|
|
|
Ancre avec un jas de bois doublé de cuivre |
Tombant dit la "Gabrielle" |
|
|
|
Restes de maçonnerie avec fragment d'oeuvage |
Surnom : Usine Guérin |
|
|
|
Ancre prise dans le corail à 42 mètres |
Canyons de Babaudy |
|
Désignation du site : RORAIMA, Vapeur
métallique coulé en 1902
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/001
Numéro
DRACAR : 97 225 051/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Epave
coherente
Profondeur maximale : 62
Lieu dit : Au sud de l'axe du ponton
nord
Commentaire :
Ce gros cargo à vapeur a coulé après avoir brûlé
pendant plusieurs jours après l'éruption de 1902.
L'épave du Roraïma mesure 110 mètres de long et repose sur sa quille sur
des fonds de 50 mètres. L'épave, en trois tronçons, semble entrer en phase de
destruction rapide, mais l'ensemble reste pour l'instant impressionnant. Il
constitue le but presque exclusif des plongées touristiques organisées dans la
baie. Il s'agit certainement du témoin le mieux conservé des naufrages dus à
l'éruption.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Lieu de découverte de plusieurs Olive Jars, Surnom : Site
du Pothuau
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/002
Numéro DRACAR : 97 204
003/AH
Commune : Le Carbet
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 21
Lieu dit : Pointe du
Pothuau
Commentaire :
Épave aux olive jar du Pothuau. Ce site nous a été
indiqué par M. Métery. Malgré les déclarations des inventeurs on peut douter
qu'il s'agisse d'un site d'épave.
A l'heure actuelle le site, qui se situe
d'après les dires de M. Métery, de part et d'autre de l'ancien câble reliant la
Martinique à la Dominique au niveau de la pointe dite du Pothuau (au sud du
Carbet), ne présente plus en surface le moindre indice de présence de matériel
archéologique.
Le 30 avril 1990, au cours de deux plongées avec pic et
détecteur de métaux, nous avons quadrillé la zone indiquée sans aucun résultat.
Pourtant tous les plongeurs présents à l'époque en Martinique s'accordent à
reconnaître qu'entre 15 et 20 Olive jars ont été remontées dans des conditions
assez peu claires. On peut expliquer cette absence de résultats par trois
hypothèses :
Bibliographie :
GOGGIN John M., Yale University Publications in
Antropology, The spanish olive jar : an
introductory study, réédition Human Relations Area Files Press, NEW HAVEN,
1970.
Désignation du site : Avant de voilier de bois doublé de cuivre avec treuil ,
Surnom : Yacht Italien
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/003
Numéro
DRACAR : 97 225 004/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 24
Lieu dit : Canyon face à la
DDE
Commentaire :
Avant de bateau en bois brisé en trois fragments (qui
correspondent à A/004 et A/013) connu par les plongeurs sous le surnom de "Yacht
italien". Seule une partie du flanc tribord de l'avant a été conservée sur une
longueur d'environ 10 mètres. Le bordé mesure 10 cm d'épaisseur, les membrures
mesurent 23 x 22 cm, le vaigrage mesure 10 cm d'épaisseur. Un petit treuil se
trouve à l'avant à côté d'une importante masse de concrétion de plus de 2 m de
haut.
L'épave repose sur une pente à 20%, l'avant vers le haut de la pente.
L'axe de l'étrave est orienté au 10° approximativement. Des plaques de doublage
de cuivre sont visibles sur tribord.
Des prélèvements de bois ont été
analysés : bordé, membrure, vaigrage. Les trois éléments sont en chêne, mais la
qualité de conservation des échantillons n'a pas permis d'en préciser l'origine.
La forte section des pièces de charpente fait penser à un voilier de
commerce.
Désignation du site : Arrière de fond de carène d'un voilier en bois , Surnom
: Yacht Italien
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/004
Numéro DRACAR : 97
225 004/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 30
Lieu dit : Canyon face à la
DDE
Commentaire :
Il s'agit de l'arrière des fonds de carène d'un
voilier de bois. Son axe, ses caractéristiques et ses dimensions sont semblables
à A/003. Des broches de cuivre ont été prélevées ainsi que des échantillons de
bois (bordé, membrures et une poutre de forte section, [une serre ?], car
il n'y a pas de vaigrage apparent). Le bois est, pour les trois échantillons, du
chêne, ce qui tend à confirmer qu'il s'agit d'un fragment de A/003.
Ce
tronçon se trouve sur 30 mètres en suivant la pente où se trouve A/003. Il se
situe à côté d'une grande caisse métallique (A/004). Il y a à cet endroit une
rupture de la pente dont le gradient devient tout-à-coup beaucoup plus
important. Il s'agit certainement d'une seule épave (A/003 et A/004) éclatée le
long de la pente, comme semble le confirmer un passage du livre de Michel Métery
(p. 95). A cette époque l'épave semblait en bien meilleur état que maintenant
car il n'y a plus trace de nos jours de la base des mâts qu'il décrit
précisément.
Bibliographie
:
METERY Michel, Tamaya, 1984.
Page 95.
Désignation du site : Fragment de mât métallique à 22 mètres, Plateau face à
la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/005
Numéro DRACAR : 97 225
008/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isolé
Profondeur
maximale : 22
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Fragment de mât métallique en rebord du plateau au sud de
la Roxelane (22 m). Il s'agit d'un tronçon de mât et de vergue, qui apparaît sur
le document du S.H.O.M.. La longueur du tronçon de mât est de 5,30 m et son
diamètre de 45 cm. La vergue a une section carrée de 25 x 25 cm et la branche
mesure 3,10 m. Un tronçon de grosse chaîne part du mât et, vers 23 mètres de
profondeur, part le long du tombant qui borde le plateau vers le Nord. La
longueur d'une maille est d'environ 25 cm.
Désignation du site : Fond de carène de voilier en bois doublé cuivre, Surnom
: Clémentina
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/006
Numéro DRACAR : 97
225 015/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 49
Lieu dit : Bas du canyon face à la
DDE
Commentaire :
Ce fond de carène d'à-peu-près 20 mètres de long est
intéressant car il pourrait appartenir à un caboteur de construction locale.
Cette épave a malheureusement fait l'objet de plusieurs pillages ou tentatives
de pillage. Plainte a été portée plusieurs fois à la gendarmerie par la
Direction des Antiquités et quelques objets ont été sauvés. Elle n'est pas
répertoriée sur les documents du Service Hydrographique. Elle est connue des
plongeurs locaux sous le surnom de "Clémentina".
La coque est en bois,
doublée de cuivre. Elle repose sur la quille sur une assez forte pente
recouverte de vase. L'arrière du bateau repose sur 50 mètres (49 mètres sur
la vase au pied du safran) et l'avant se trouve à 40 mètres, ce qui donne à
l'axe du bateau un angle de 30° par rapport à l'horizontale (pente à 56%). Cet
axe est orienté au 116°. La longueur totale de carène, sans le safran, est de
20,6 mètres, la largeur conservée de 6,80 mètres.
Le safran métallique, en
place, est encore très visible et dépasse de 90 cm de la vase. Le haut du Safran
a été coupé, sa largeur est de 75 cm à ce niveau et de 87 cm au niveau de la
vase. Son épaisseur est de 17 cm. La penture supérieure de fixation du safran
est encore mobile sur son axe et porte encore ses rivets de fixation d'un
diamètre de 2 cm. Les partie de bois ont disparu et il ne reste du gouvernail
que les armatures métalliques. La partie du gouvernail conservée, étambot (31
cm) et contre étambot (21 cm) ne présente pas de trace de cage d'hélice, il
s'agit donc d'un voilier.
La forme de l'arrière n'est conservée que par les
plaques de cuivres du doublage qui forment comme un moule en creux de la carène.
Sur les deux tiers avant, le bois reste visible. L'échantillonnage des
charpentes est important : bordé 6 cm à 7 cm d'épaisseur, membrure 18 cm x18 cm,
vaigrage environ 6 cm d'épaisseur.
Les plaques de doublage de l'avant sont
tordues comme sous l'effet d'un choc. La taille relativement modeste du navire
fait penser à une barge ou un caboteur.
Des analyses de bois ont été
effectués, sur le vaigrage, les membrures et le bordé. Les résultats font
apparaître l'utilisation de trois essences différentes :
Mais il n'a pas été possible de déterminer l'espèce, et partant, la provenance des bois qui peuvent provenir aussi bien d'Europe que d'Amérique. Un fanal bâbord qui avait été dégagé par un sondage clandestin a été sauvé et mis en dépôt à la Direction des Antiquités.
Désignation du site : Ancre isolée à 35 mètres Canyon face à la DDE
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/007
Numéro DRACAR : 97 225 052/AH
Commune :
Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 35
Lieu
dit : Canyon face à la DDE
Commentaire
:
Il s'agit d'une ancre à jas de
fer, en position de mouillage, boule d'extrémité du jas vers le Sud. L'ancre est
orientée dans le sens de la pente. En suivant la pente dans l'axe de cette ancre
on rencontre (sur 42-43) mètres celle ci-dessous inventoriée (A/008). Elle ne
semble en connexion avec aucune épave. Mais l'épaisseur du sédiment empêche de
donner actuellement un avis définitif.
Désignation du site : Ancre isolée à 42 mètres Canyon face à la DDE
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/008
Numéro DRACAR : 97 225 053/AH
Commune :
Saint-Pierre
Type de site : OBJET ISOLE
Profondeur maximale : 43
Lieu
dit : Canyon face à la DDE
Commentaire
:
Cette ancre est presque totalement
envasée. Seuls apparaissent l'extrémité de la verge et l'organeau ainsi qu'un
bras du jas de fer. Le diamètre interne de l'organeau est de 25 cm, la distance
entre la base de l'organeau et le jas est de 13 cm, la longueur du bras du jas
est de 120 cm. Elle se situe en contrebas de l'ancre inventoriée A/007 qui,
elle, se trouve sur 35 mètres.
Désignation du site : Ancres isolées en contrebas du plateau 65
mètres
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/009
Numéro DRACAR : 97 225
054/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 67
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Cette ancre est visible en suivant le bord du canyon
vers le Nord. On contourne alors le plateau dont la pente douce de vase se
termine sur la ligne de sonde des 60 mètres par un petit tombant de cinq mètres
qui surplombe une forte pente vaseuse qui descend, d'après certains plongeurs, à
plus de 85 mètres.
Sur cette pente vaseuse, un bras d'ancre dépasse du
sédiment. Le bras disparaît dans le sédiment à 68 mètres, et le haut de la patte
est à 66 mètres. La longueur de la patte est de 80 cm, elle dépasse à
sa base de 30 cm de chaque côté du bras.
En suivant la direction de l'axe de
la verge on voit dépasser du sédiment ce qui semble être la patte d'une ancre de
même type, couchée sous la vase, perpendiculairement à la première.
En
contrebas de cette ancre, M. Hugues Hayot affirme avoir repéré une petite ancre
posée sur une forme de tôle vers 85 mètres. La profondeur importante à la limite
de notre zone d'activité légale rend les investigations délicates.
Désignation du site : Ancre isolée accrochée au tombant des Abymes
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/010
Numéro DRACAR : 97 219 005/AH
Commune :
Prêcheur (le)
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 42
Lieu
dit : Les Abymes
Commentaire
:
Cette ancre accrochée à la paroi
très abrupte de l'anse des Abymes (Prêcheur) semble isolée. Elle est plantée
verticalement dans la vase sur un petit ressaut du tombant les bras vers le
haut, la verge dans le sédiment. L'extrémité de la verge est cassée, ne portant
plus trace de jas ou d'organeau. Elle est de forme très pointue et géométrique
(sans arrondi). La longueur conservée de la verge est de 2,20 mètres. Le bras
mesure 70 cm, la patte 50 cm. L'épaisseur des bras est de 15 cm, la largeur
de la patte de 45 cm.
Désignation du site : Ancre isolée avec tronçon de chaîne, Plateau face à la
DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/011
Numéro DRACAR : 97 225
057/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 13
Lieu dit : Plateau face à la DDE
Commentaire :
Ancre à l'Est du plateau face aux maisons du figuier.
Cette ancre, à jas de fer, repose par 13 m de fond et se trouve prolongée par un
tronçon de chaîne orienté au Sud, qui plonge dans le tombant. Sa longueur est de
2 mètres, la largeur des pattes de 1,30 m.
Désignation du site : Coffre métallique coulé, Face au marché
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/012
Numéro DRACAR : 97 225 058/AH
Commune :
Saint-Pierre
Type de site : Site autre que d'épave
Profondeur maximale :
17
Lieu dit : Face au marché
Commentaire :
Il s'agit d'un petit coffre coulé à l'envers sur 17
mètres au nord du ponton. Il s'agit certainement d'un coffre de mouillage, qui
mesure 78 cm de haut pour un diamètre de 130 cm. Quatre anneaux d'un diamètre de
18 cm sont fixés aux extrémités des pattes de fer servant de point d'ancrage à
l'anneau de fixation de la chaîne, ces pattes dépassent de 34 cm sous la bouée.
Les mailles, à étai, ont une longueur de 13 cm.
Désignation du site : Caisse métallique à côté de A/004, Canyon face à la
DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/013
Numéro DRACAR : 97 225
059/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 28,70
Lieu dit : Canyon face à la DDE
Commentaire :
Il pourrait s'agir d'une caisse à eau. Selon Michel
Métery, on voyait à proximité, il y a quinze ans, un pied de mât. Il semble
qu'il s'agisse d'un fragment de l'épave brisée constituée par A/003 et
A/004.
Désignation du site : Fragment de mât métallique en contrebas de A/005,
plateau face à la DDE
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/014
Numéro
DRACAR : 97 225 008/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet
isole
Profondeur maximale : 29
Lieu dit : Contrebas du plateau face à la
DDE
Commentaire :
Situé exactement en contrebas de A/005, ces élément
de gréement ont des caractéristiques tout à fait semblables.
Désignation du site : BISCAYE, Coque de
voilier en bois doublée cuivre
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/1/A/015
Numéro DRACAR : 97 225 011/AH
Commune : Saint-Pierre
Type
de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 39
Lieu dit : Face au
ponton neuf
Commentaire
:
Cette coque de bateau doublée
cuivre, située pratiquement dans l'axe du ponton est celle d'un voilier.Elle
était connue sous le nom de Gabrielle par les plongeurs locaux.
Orientée E-W,
l'avant vers l'est, elle repose sur une pente, l'avant sur 29 mètres, l'arrière
sur 39 mètres, la carène mesure une quarantaine de mètres de long. Elle est
couchée sur bâbord et l'on voit nettement, sur tribord, le rythme des membrures
et les restes du bordé avec le doublage.
Le safran, métallique, qui est assez
bien conservé, émerge d'un mètre du sable. Son épaisseur est de 24 cm au sommet,
et sa largeur conservée de 60 cm. L'échancrure destinée à recevoir la penture
supérieure mesure 17 cm de haut et se trouve 8 cm sous le haut conservé du
safran. Le vaigrage mesure 7 cm d'épaisseur, les membrures 17 cm
d'épaisseur et 30 cm de large, le bordé 10 cm de large.
Une ancre
(A/016) d'à peu près 2 mètres de long se trouve au NE de l'avant à environ 20
mètres de l'épave. Elle est orientée E-W. Il est probable qu'elle appartienne à
l'épave.
Michel Métery avait baptisée cette épave Gabrielle à cause de sa
position qui lui semblait correspondre à la position de mouillage de la
Gabrielle dans le livre de Lacroix. Mais les données des registres du Bureau
Veritas indiquent que, la Gabrielle qui a coulé à Saint-Pierre de l'armement
Knight, mesurait 23 mètres de long, or cette épave en mesure 31. On peut donc
être certain que cette épave n'est pas celle de la Gabrielle.
Trois éléments
nous conduisent à identifier cette épave avec celle du navire le Biscaye :
Les données correspondantes de notre épave sont
résumées ci-dessous :
29,10<Longueur conservée<31,20 ; doublage
et chevillage en alliage de cuivre de couleur jaune. Lors du sondage de 1994,
une cargaison de tonneaux contenant des squelettes de gadidés (poissons de la
famille de la morue) a été découverte dans les fonds du navire.
Parmi les
navires coulés à Saint-Pierre seul le Biscaye a une longueur correspondant à nos
mesures.On peut estimer la longueur du Sacro Cuore et de la Teresa lo Vico à
partir de celle du Nord America puisque leurs tonnages sont très proches.Le type
de doublage employé pour le Biscaye semble également correspondre à celui de
l'épave.
D'autre part aucun autre navire n'étant signalé comme chargé de
poisson, on peut affirmer que l'épave FR/M/1/A/015 est bien celle du Biscaye de
Bordeaux.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Ancre appartenant certainement à A/015, Face au ponton
neuf
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/016
Numéro DRACAR : 97 225
060/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 27
Lieu dit : Face au ponton neuf
Commentaire :
Voir commentaire de A/015.
Désignation du site : Site de la Guinguette (pierres de lest), La
Guinguette
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/017
Numéro DRACAR : 97 225
066/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que
d'épave
Profondeur maximale : 15
Lieu dit : La
Guinguette
Commentaire
:
Site recelant des pierres de lest
et des fragments de briques mais dont le sondage n'a pas livré d'autres
éléments.
Désignation du site : Gisement de tesson face à la quincaillerie Gouyer, Face
quartier du Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/018
Numéro
DRACAR : 97 225 061/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre
que d'épave
Profondeur maximale : 12
Lieu dit : Face quartier du
Mouillage
Commentaire
:
Sur une bande de terrain parallèle
à la côte entre 7 et 9 mètres de fond et sur une centaine de mètres de long se
trouvent accumulés des milliers de fragments de céramiques d'un type très
courant dans l'ancienne Saint-Pierre. La concentration des céramiques est plus
importante au nord. Le site a visiblement été visité par des fouilleurs
clandestins. Il est probable que les tessons se soient accumulés sur cette zone
par le mouvement naturel de la mer.
Désignation du site : YMS 82 - M 645 - DAHLIA , Dragueur de mines en
bois
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/019
Numéro DRACAR : 97 225
012/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur
maximale : 30
Lieu dit : Face quartier du Mouillage
Commentaire :
Il s'agit des restes d'un dragueur de mines d'origine
américaine construit entre 1941 et 1942 et numéroté YMS 82. Il fut transféré à
la France en 1944 et numéroté M 645 et baptisé Dahlia. Il était
stationnaire aux Antilles en 1956.
Condamné sur place en 1958 et rayé de la
liste de la flotte en 1959, il aurait été vendu à un entrepreneur local et
aurait coulé, au mouillage, à une date inconnue, en baie de
Saint-Pierre.
Cette épave, très abîmée, ne présente pas d'intérêt patrimonial
et n'est absolument pas liée à l'éruption.
Il n'est actuellement
reconnaissable que par de nombreux câbles électriques d'environ 4 cm de diamètre
et de boîtes de jonction qui correspondent au circuit d'immunisation de coque,
typiques de cette classe de bâtiments. Le choc de grosses ancres a beaucoup
endommagé l'épave durant l'hiver 1992. Elle est en phase de destruction
rapide.
Bibliographie :
VICHOT J., Répertoire, p. 41-46, dossier musée de la
Marine.
Désignation du site : DIAMANT, Vedette
à vapeur
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/020
Numéro DRACAR : 97 225
005/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave cohérente
Profondeur
maximale : 30
Lieu dit : Face ancien ponton
Commentaire :
Le Diamant, la Topaze et le Rubis étaient de petits
vapeurs de la Cie Girard qui faisaient la liaison Fort-de-France Saint-Pierre
pour le transport de passagers. Il y a de fortes présomptions pour que cette
épave soit celle d'un de ces navires. Il pourrait s'agir alors du
Diamant, si l'on en croit le témoignage du mousse de ce bateau
cité dans Lacroix.
L'épave est couchée à environ 80° sur Tribord. L'étrave
est très effilée et orientée vers le S-W. Les restes d'un bloc de propulsion,
ainsi que des tuyauteries, sont visibles à l'arrière.
La longueur conservée
est de 26 m. La largeur au niveau du bloc moteur est de 4,50 m. Le bloc moteur
est long de 160 cm et large de 45 cm. Il est soutenu par des supports latéraux
de 20 cm de large.
Bibliographie :
LACROIX A., La
Montagne Pelée et ses éruptions, Masson
et Cie, Paris, 1902.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Coque métallique sans système de propulsion, Surnom :
Barge du Diamant
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/021
Numéro DRACAR :
97 225 062/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 33
Lieu dit : Face ancien
ponton
Commentaire :
Ce fragment de coque est dit "barge du Diamant" car
elle se trouve à proximité de l'épave du Diamant . Cette coque a muraille
verticale en fer ne semble pas comporter de système de propulsion. Il pourrait
s'agir d'une embarcation destinée à être remorquée.
Désignation du site : Feuilles de doublage de cuivre sur le fond, Face au
quartier du mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/022
Numéro
DRACAR : 97 225 063/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 41,2
Lieu dit : Face au quartier du
mouillage
Commentaire
:
Ces restes d'épave semblent se
rattacher aux ancres de A/030 car on trouve l'épave en suivant les chaînes qui
partent des ancres et descendent le long du pâté de corail sur lequel reposent
les ancres.
Il s'agit uniquement de plaques de doublage de cuivre qui
reposent sur le fond. Le bois et la cargaison ont totalement disparu. Les
dimensions en sont peu importantes. D'après le sens de recouvrement des plaques
ils semble que les chaînes arrivent sur l'arrière.
Des débris de céramique se
trouvent dispersée sur le corail entre les ancres et l'épave et également sur la
partie nord de l'avancée de corail. Toute la zone autour des ancres est couverte
de tessons de céramique en tous points semblables à ceux généralement rencontrés
dans toute la zone de la baie.
Aucune trace de motorisation n'est visible. Il
semble donc qu'il s'agisse d'un voilier.
Désignation du site : Site avec céramiques, Face quartier du
mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/A/023
Numéro DRACAR : 97 225
064/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Site autre que
d'épave
Profondeur maximale : 25,90
Lieu dit : Face quartier du
mouillage
Commentaire
:
Ce site a été visité par le GRAN en
1990 sans que l'on puisse établir s'il s'agissait de restes d'épave ou d'objets
isolés.
Le site s'étend dans un rayon de 15 mètres autour de la position. On
y a retrouvé, tant de la céramique ou du silex, que des débris métalliques
modernes. Elle correspond à la position GPS corrigée SHOM du Wpt 68 (Rapport
1990).
Désignation du site : Ancre isolée quartier du mouillage, Plage du quartier du
Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/024
Numéro DRACAR : 97 225
065/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 9
Lieu dit : Plage du quartier du Mouillage
Commentaire :
Cette ancre, détectée au magnétomètre, est aux trois
quart ensablée. Seule l'extrémité de la verge, avec une manille en guise
d'organeau, et la première maille de la chaîne sont apparentes. La section de la
verge est de 20 cm x 15 cm (la position de cette ancre est donnée par un Wpt
GPS).
Désignation du site : Épave de voilier en bois doublé cuivre avec cargaison
dit Theresa Lo Vigo
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/025
Numéro DRACAR
: 97 225 006/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 41
Lieu dit : Face au sud du quartier du
Mouillage
Commentaire
:
Il s'agit d'une épave de navire en
bois très envasée. Elle est appelée par les plongeurs locaux "Theresa Lo Vico".
Elle est situé pratiquement parallèle à la côte. La cargaison est,
principalement, composée de matériaux de construction. Cette épave a fait
l'objet d'un sondage archéologique au mois d'avril et mai 1992.
Malgré son
relativement mauvais état de conservation, il s'agit d'une épave présentant
encore toute sa cargaison, dont une importante quantité de poteries. Certaines
sont déformées par la chaleur. Il est donc probable qu'il s'agisse d'un des
bateaux coulés pendant l'éruption du 8 mai 1902.
Les analyses de bois ont
donné :
Désignation du site : TAMAYA, Voilier à
coque métallique dont la cloche a été remontée
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/1/A/026
Numéro DRACAR : 97 225 007/AH
Commune : Saint-Pierre
Type
de site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 85
Lieu dit : Face au
quartier du Mouillage
Commentaire
:
Une des rares épaves de la Rade
identifiées puisque une cloche, portant l'inscription "Tamaya 1862", en a été remontée en 1984 par Dominique Serafini.
Cette cloche a été remise au Musée volcanologique de la Ville de Saint-Pierre.
De par sa profondeur on ne peut plonger à l'air sur cette épave dans le respect
des procédures de plongée professionnelle définies par le décret 90-277 du 28
mars 1990 et de l'arrêté du 28 janvier 1991.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Fragments d'épaves épars, Surnom : Épaves du
Raisinier
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/A/027
Numéro DRACAR : 97 204
012/AH
Commune : Le Carbet
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 15
Lieu dit : Face à la plage du
Raisinier
Commentaire
:
Fragments divers, dont des restes
d'un voilier de fer, très malmenés par la mer près de la plage du
Raisinier.
Désignation du site : LE CYGNE, Brick impérial coulé par les anglais en
1808
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/028
Numéro DRACAR : 97 219
004/AH
Commune : Prêcheur (le)
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 5
Lieu dit : La
Charmeuse
Commentaire
:
Brick français coulé en 1808. Elle
a fait l'objet d'un sondage archéologique en novembre 1991.
Cygne
Bibliographie
:
GUILLAUME Marc (GRAN),
Compte rendu de sondage archéologique sur
l'épave du Brick Le Cygne, rapport de
fouille, 1992.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Épave de voilier en bois doublé cuivre près de A/025,
dite Pseudo Theresa
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/A/029
Numéro DRACAR
: 97 225 035/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 38
Lieu dit : Face quartier du
mouillage
Commentaire
:
Épave de navire en bois près de
A/025. Cette épave orientée perpendiculairement à la côte semble ne pas porter
une importante cargaison.
Désignation du site : Deux ancres à jas de fer avec chaîne , Face au quartier
du Mouillage
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/030
Numéro DRACAR : 97
225 067/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isole
Profondeur
maximale : 25
Lieu dit : Face au quartier du Mouillage
Commentaire :
Deux ancres posées sur une avancée de corail à à-peu-près
80 mètres dans le sud de l'étrave du "Diamant" (FR/M/1/A/020). La plus grande
est orientée N-W/S-E et la plus petite lui est perpendiculaire, au niveau du
jas. La verge mesure à peu près 2,40 mètres et la patte 1,40 mètres. Plusieurs
chaînes sont visibles dans la zone, dont une, prise sur l'organeau de la plus
petite ancre.
En suivant ces chaînes dans le sens de la pente on découvre par
eau claire sur un fond de 42 mètres les restes de plaques de cuivre de doublage
d'un fond de carène de petit voilier (A/022).
Désignation du site : Ancre avec un jas de bois doublé de cuivre, Tombant dit
la "Gabrielle"
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/031
Numéro DRACAR : 97
225 095/AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Objet isolé
Profondeur
maximale : 35
Lieu dit : Tombant dit la "Gabrielle"
Commentaire :
Cette ancre se trouve à une vingtaine de mètres dans
le nord de l'ancre FR/M/2/A/016. Il s'agit d'une ancre dont le jas de bois a la
particularité est d'être doublé de cuivre selon la même technique qu'une carène.
Cette soigneuse protection a permis sa conservation.
A l'occasion de notre
plongée, nous avons constaté que la chaîne de mouillage d'un gros navire avait
décloué une partie du doublage, mettant le bois à nu. C'est cet incident qui a
permis de s'assurer de la nature du jas.
Cette ancre ne peut-être, à priori,
rattachée à aucune des épaves connues en baie. Le soin apporté à la protection
d'un jas de bois qui a pour conséquence de le rendre indémontable ferait
davantage penser à une ancre de corps mort qui, séjournant en permanence dans
l'eau, a besoin d'une protection contre les tarets. Le fait que ce jas soit en
bois et non en fer nous inciterait à ne pas considérer cette ancre comme
contemporaine de l'éruption.
Désignation du site : Restes de maçonnerie avec fragment d'oeuvage , Surnom :
Usine Guérin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/5/A/032
Numéro DRACAR : 97
225 /AH
Commune : Saint-Pierre
Type de site : Structure
immergée
Profondeur maximale : 17
Lieu dit :
Rivière-Sèche
Commentaire
:
Désignation du site : Ancre prise dans le corail à 42 mètres, Canyons de
BabaudyNuméro d'inventaire GRAN : FR/M/2/A/033
Numéro DRACAR : 97 219
/AH
Commune : Le Prêcheur
Type de site : Objet isolé
Profondeur
maximale : 43
Lieu dit : Canyons de Babaudy
Commentaire :
|
|
|
| |
|
|
Canons de batterie côtière jettés à la mer |
Contrebas de la pointe de la batterie |
|
|
|
Restes du naufrage d'un petit caboteur |
Petite Anse, Face au stade |
|
|
|
Mouillage d'attente des cargos : céramiques, bois |
Rade, au large du Fort Saint-Louis |
|
|
|
Epave d'un petit hydravion commercial |
Surnom : Hydravion |
|
|
|
Site présumé du naufrage du Stanislas |
Au pied de la falaise |
|
Désignation du site : Canons de batterie côtière jettés à la mer, Contrebas de
la pointe de la batterie
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/B/001
Numéro
DRACAR : 97 205 005/AH
Commune : Case-Pilote
Type de site : Site autre que
d'épave
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Contrebas de la pointe de la
batterie
Commentaire :
Il s'agit de 3 canons jetés à la mer depuis leur
batterie côtière sur la falaise au Nord du Bourg de Case-Pilote. Ils sont
visibles dans trois mètres d'eau, en assez bon état de conservation, mais
enfoncés dans le sable et couverts de concrétions. Deux de ces canons se
trouvent du côté de la baie de Case-Pilote, l'autre de l'autre côté de la
pointe. La visibilité est très variable en fonction de la houle ou de la
pluviosité. Leur longueur est d'approximativement 2,40 mètres, la circonférence
de la culasse est de 165 cm, ce qui donne un diamètre d'à peu près 52,5 cm. La
bouche n'étant pas apparente et, en l'absence de tourillons visibles, il est
difficile d'en préciser le calibre. Le canon isolé a été, en partie, dégagé par
les plongeurs de l'AMAE (Association martiniquaise d'archéologie et
d'ethnologie). Les difficultés de traitement d'un canon de fer font que, pour
l'instant, il est préférable de le laisser en place.
Désignation du site : Restes du naufrage d'un petit caboteur, Petite Anse,
Face au stade
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/B/002
Numéro DRACAR : 97
202 006/AH
Commune : Les Anses-d'Arlet
Type de site : Epave
cohérente
Profondeur maximale : 6,5
Lieu dit : Petite Anse, Face au
stade
Commentaire :
Situé à une centaine de mètres du rivage face au
terrain de football de Petite Anse, derrière le mouillage des yoles des
pêcheurs, il s'agit d'un site inventé par M. Joël Costil.
Situé à 6,5 mètres
de profondeu, sur une dalle rocheuse qui apparait partout extrêmement plate,
sous 2 ou 3 centimètres de sable coquiller très grossier, un amas d'éléments
métalliques enchevêtrés s'étale sur 6 mètres de long.
Il n'y a aucun élément
de bois apparent, ce qui n'est pas surprenant étant donnée l'absence de sédiment
pouvant les protéger. De plus l'action de la mer à cette faible profondeur fait
que seuls les éléments lourds se sont trouvés pris dans la concrétion.
Parmi
de nombreuses pièces métalliques de forme non identifiable, on distingue une
série de tubes de métal dont une des extrémités porte une collerette qui ne
semble pas percée de trous. Il y a plus d'une dizaine de ces tubes dont les
dimensions sont standardisées. Leur longueur totale est de 172 cm, leur diamètre
extérieur de 18,5 cm, l'épaisseur de la collerette de 5 cm.
De nombreuses
briques parsèment le site, portant toutes en estampe, la lettre R renversée,
dans un cartouche bilobé (Dans les fouilles de Fond Saint-Jacques, Mme Léton a
découvert plusieurs briques portant, dans un cartouche bilobé, plus petit que le
notre, la lettre R (a l'endroit) qui est identifié comme un motif utilisé par la
Poterie des Trois Islets au XIXème siècle. Le motif de nos briques en est-il une
variante ? Une contrefaçon ?).
Parmi les débris métalliques se trouve une
pièce circulaire, posée sur le fond, inclinée à 30°. Son diamètre est d'à
peu-près 4 mètres, elle porte, en son centre, une sorte de pédoncule de 110 cm
de haut, percé verticalement en son centre d'un trou de 5 cm de diamètre,
actuellement bouché par la concrétion. Des reliefs apparaissent sur le pourtour,
assez émoussés et concrétionnés (dents d'engrenage, fixations de boulons?). Il
pourrait s'agir d'une grande roue dentée, mais la forme galbée de l'ensemble
ferait davantage penser à un couvercle (cuve, machine à vapeur ?).
A
proximité de cette pièce se trouve un anneau métallique en forme de 8, couvert
de concrétions (fixation de tuyauterie, chouquet de mât?).
Un grand grappin a
été remonté il y a quelques années, qui a été déposé à la Direction des
Antiquités. Cet ensemble suggère qu'il pourrait s'agir des restes du naufrage
d'un petit caboteur transortant des matériaux de construction,
vraissemblablement à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème.
Bibliographie :
LETON Colette, Fond Saint-Jacques 1, Archéologie Patrimoine de la Martinique, CERA Martinique, Fort de France, 1989, Pages 51, 62 et
63.
Désignation du site : Mouillage d'attente des cargos : céramiques, bois, Rade,
au large du Fort Saint-Louis
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/4/B/003
Numéro DRACAR : 97 209 009/AH
Commune :
Fort-de-France
Type de site : Site autre que d'epave
Profondeur maximale
:
Lieu dit : Rade, au large du Fort Saint-Louis
Commentaire :
Ce site est situé en rade de Fort-de-France dans la
zone de mouillage d'attente des cargos désirant entrer dans le port de commerce.
Il nous a été signalé par un des pilotes du port, M. Poisson. La position en a
été relevée de nuit et notée sur le cahier de pilotage, elle est très
approximative. A cet emplacement un cargo de la Delmas a remonté sur son ancre
un fragment de bordé de forte section que nous avons pu observer en état encore
assez bon (il avait été conservé dans une poubelle d'eau) au retour du dit cargo
qui allait charger au Gabon ! Il faut saluer ici la conscience du capitaine et
de l'équipage du navire et celle des membres du pilotage de Fort-de-France qui
ont permis de conserver ce fragment de bois, pourtant peu spectaculaire pour le
profane.
Désignation du site : Epave d'un petit hydravion commercial, Surnom :
Hydravion
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/B/004
Numéro DRACAR : 97 209
001/AH
Commune : Fort-de-France
Type de site : Epave
coherente
Profondeur maximale : 33
Lieu dit : Rade de
Fort-de-France
Commentaire :
Il s'agit de l'épave d'un petit
hydravion commercial, déjà signalée par le S.H.O.M. en 1984. L'épave est posée à
l'envers et se trouve encore dans un assez bon état de conservation. Elle est
posée sur un fond de vase sur 33 mètres. Il s'agirait d'un Sikorsky de la Pan
Air, faisant une ligne Cayenne/Miami qui aurait coulé pendant la dernière Guerre
Mondiale ou dans l'immédiat après-guerre.
Désignation du site : Site présumé du naufrage du Stanislas , Au pied de la
falaise
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/B/005
Numéro DRACAR : 97 202
005/AH
Commune : Les Anses-d'Arlet
Type de site : Epave non
cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Au pied de la
falaise
Commentaire :
Découvert un boulet au pied de la falaise nord des
Anses d'Arlets.
|
|
|
| |
|
|
Site de naufrage navire de commerce avec chaîne |
Surnom : Epave de l'anse Cafard |
|
|
|
Fragments de formes à sucres dispersés sur la caye |
Anse Cafard |
|
|
|
Epave en bois |
Surnom : Epave de Bernus |
|
|
|
Ancre isolée |
Pointe Sainte-Catherine |
|
|
|
|
Vaisseau de 64 canons coulé sous pavillon anglais en 1762 |
|
|
|
Fragments métalliques et briques sur la caye |
Ilet Cabrit |
|
|
|
PIGWIDGEON |
Carreaux de céramique et fragments métalliques (penture) |
|
|
|
Deux ancres isolées distantes de 32 mètres. |
Sec du Diamant |
|
|
|
Site amérindien saladoïde submergé |
Anse Corps de Garde |
|
Désignation du site : Site de naufrage navire de commerce avec chaîne, Surnom
: Epave de l'anse Cafard
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/001
Numéro
DRACAR : 97 206 002/AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Epave non
cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Anse
Cafard
Commentaire :
Un site avait été déclaré à la Direction des
antiquités en 1976 comme : Anse cafard
Diamant : 3 canons, ancre et chaîne de 10 mètres, lingot de métal
inconnu.
Les plongeurs de l'AMAE
(Jean-Claude Le Sellin et Joël Costil) ont recherché le site présumé du naufrage
d'un navire de traite clandestine, qui leur a été signalée par Monsieur Henri
Theuvenin, sur la côte près de l'Anse Cafard.
Mais ils n'ont pu localiser
qu'un fragment de chaîne pris dans les rochers de la côte. Mais il n'ont pas à
cette occasion signalé de canons ni d'ancre. Le ressac et le courant, violents
dans cette zone, rendent difficile la localisation de vestiges. Le site étant
très exposée, si le naufrage a vraiment eu lieu dans ces parages, l'épave a du
être très rapidement disloquée.
Lors de la prospection GRAN d'avril 1997, une
expertise du site a été réalisée :
Le site tel qu'il se présente correspond
au naufrage d'un navire relativement moderne (certainement du XIXème siècle) qui
assurait du transport de matériel local. Il est donc exclu qu'il s'agisse du
navire de traite clandestine auquel il est fait allusion dans le livre les Ibos
de l'Amélie (1986 - Thésée F).
Le fait que depuis 1976 personne n'aie plus
signalé l'ancre et les canons peut avoir deux significations : soit il
existe un autre site qui n'a pas été retrouvé, soit ils ont été récupérés, ce
qui par ces petits fonds très près de terre ne peut être exclu. Il existe, tant
dans les hôtels dans les clubs de plongée que chez des particuliers un nombre
important de canons et ancres repêchés en mer et dont la provenance n'est pas
avouée ou est simplement inconnue des actuels détenteurs.
Bibliographie :
Thésée F., Les
Ibos de l'Amélie, Paris, Éditions
caribéennes, 1986
Désignation du site : Fragments de formes à sucres dispersés sur la caye ,
Anse Cafard
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/002
Numéro DRACAR : 97 206
001/AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Epave non
cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Anse
Cafard
Commentaire :
Il s'agit d'un grand plateau rocheux qui remonte, par
endroits, à à peine 1 mètre de profondeur, coupé par 2 ou 3 passes et qui se
termine par un aplomb de 3 ou 4 mètres. Au pied de ce tombant dans le sable et
sur toute la hauteur du petit à-pic de corail se trouvent les restes de formes à
sucre. Celles qui se trouvent prises dans le corail sont souvent empilées les
unes dans les autres montrant qu'il s'agissait d'une cargaison de ces
céramiques.
Le site se repère facilement depuis la plage de l'Anse Cafard,
puisque c'est l'endroit où déferlent les vagues sur la caye.
Une forme à
sucre en bon état a été remontée il y a quelques années par M. Pierre Brest et
déposée à la Direction des Antiquités. De nombreux fragments de céramique
jonchent le sable, au pied de la caye du côté abrité. Des tessons sont pris, en
quantité, dans la concrétion sur le flanc même de la caye.
Une prospection
devant le site de la poterie de la pointe Borgnesse à la sortie du Marin a
permis de constater que les tessons de céramique provenant de formes à sucre à
proximité de cette poterie sont d'un modèle très semblable à celles découvertes
à l'Anse Cafard. Ceci est un premier point concernant l'aire de distribution de
la production de cette pointe de la sortie du cul de sac Marin. En effet si l'on
connaît assez bien l'existence des lieux de production de céramique industrielle
dans l'île on ne connaît pratiquement pas les circuits de distribution
(essentiellement maritimes) et les aires d'influence de ces
fabriques.
Désignation du site : Epave en bois, Surnom : Epave de Bernus
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/003
Numéro DRACAR : 97 217 009/AH
Commune :
Le Marin (Caraïbe)
Type de site : Epave non coherente
Profondeur maximale
: 52
Lieu dit : Bouée latérale verte du Marin
Commentaire :
Au pied de la bouée verte à l'entrée du Marin. Ce
site a été inventé par Jean-Pierre Bernus lors d'une sortie école du Club
Méditerranée dont les locaux se trouvent de l'autre côté de la passe d'entrée au
Cul-de-Sac Marin. Nous n'avons pu y effectuer, pour l'instant, qu'une plongée,
par visibilité très mauvaise. L'épave se trouve dans un cône de vase argileuse à
52 mètres de profondeur. L'orientation du site est NW-SE, semble-t-il. La pente
est très forte (70%). Au fond du cratère des morceaux de bois façonnés sortent
de la paroi de vase à intervalle assez régulier. Un objet métallique qui
pourrait évoquer une cloche couchée est envasé dans le fond du cratère. Son
diamètre apparent semble être de 1,40 mètre. On ne peut savoir, dans l'état
actuel des choses, si cet objet a à voir avec l'éventuelle épave.
La bouée
des phares et balise ayant été déplacée fin 1996, il n'a pas été possible,
malgré l'aide de Monsieur Bernus de retrouver ce site lors de la campagne
d'avril 1997.
Désignation du site : Ancre isolée, Pointe Sainte-Catherine
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/2/C/004
Numéro DRACAR : 97 226 020/AH
Commune :
Sainte-Anne
Type de site : Objet isole
Profondeur maximale : 18
Lieu
dit : Pointe Sainte-Catherine
Commentaire :
Grande ancre ancienne se trouvant par 18 m de fond
dans l'Ouest de la Pointe-Catherine.
Un relevé de cette ancre a été effectué
lors de la campagne d'avril 1997. Il s'agit d'une ancre de type à jas de bois.
La verge mesure 4,90 mètres de long et son envergure est de 3 mètres. Trois
cerclages de jas sont visibles sur un des côtés de l'ancre, dont un plus petit,
est pris sous la verge. Deux de ces cerclages, carrés, mesurent 40 cm de côté
intérieur avec la concrétion. Le plus petit mesure 22 cm intérieur. La
verge a une section de 25 cm x 30 cm.
L'organeau est orienté à 90°
de l'axe de la verge, semblant indiquer une traction latérale. Une plongée a été
effectuée sur une distance de 250 mètres dans la direction indiquée par
l'organeau mais aucun autre vestige n'a été observé.
Désignation du site : HMS
RAISONABLE (ex Raisonnable),
Vaisseau de 64 canons français coulé sous pavillon anglais en 1762
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/1/C/005
Numéro DRACAR : 97 226 016/AH
Commune :
Sainte-Anne
Type de site : Epave coherente
Profondeur maximale : 6
Lieu
dit : Les Salines
Commentaire
:
Le site sur lequel se trouve le
H.M.S.
Raisonable est un fond plat,
corallien et sablonneux, situé entre 4,5 et 6 mètres de fond. L'endroit est très
exposé à la houle et le courant y porte à l'ouest, au fond comme en
surface.
La majeur partie des vestiges visibles se trouve sur un fond de
corail, mais sont répartis autour d'une cuvette de sable blanc de 20x20 mètres
environ. Ils occupent une zone d'environ 50x25 mètres dont le grand axe est
orienté au 320°.
La zone centrale du site est constituée par un empilement de
gueuses de lest de fer formant, en particulier, deux blocs compacts
grossièrrement rectangulaires respectivement de 4 x 3,5 mètres et 4 x 2 mètres.
Autour de ces deux ensembles, caractéristiques, un grand nombre de gueuses de
lest sont dispersées sur le site. Le type de gueuse le plus représenté mesure
environ 106 x 20 x 20 cm, en tenant compte d'une épaisseur de concrétion de 1,5
cm, leur poids avoisine 200 kg.
Peuvent sans doute être rattachés au lest
plusieurs canons :
Ces quatre canons sont probablement identiques,
en tenant compte de l'épaisseur de la concrétion, les dimensions mesurées
varient de 235 à 238 cm (de la tranche de bouche à l'arrière de la plate bande
de culasse). Un cinquième canon, en partie ensablé, est d'un calibre plus
important, le diamètre extérieur du renflement de la bouche est de 48 cm contre
36 cm pour les quatres autres.
Un grand nombre de concrétion ferreuses
informes parsèment le site. Une ancre, dont une partie de la verge et l'organeau
sortent du sable, est identifiable. Sont particulièrement visibles plusieurs
courbes de fer, soit en forme d'équerres simples, soit d'équerre renforcée par
une traverse.
Peu de petit mobilier archéologique paraît directement visible,
hormis quelques balles de plomb autour du canon le plus gros, et quelques
tessons de verre récupérés dans une zone proche des trois canons alignés, qui
semble bien être une zone de fouille clandestine. Les calibres des balles de
plomb trouvées sont :
Campagne avril 1997 :
La zone occupée par les saumons de lest a fait
l'objet d'un relevé détaillé.
Les saumons de lest en fer mesurent, concrétion
comprise, environ 100 cm par environ 20 cm au carré. Les dimensions
mesurées sur le fond après dégagement de la concrétion sont d'environ 92 cm
de long pour une section d'environ 16 à 17 cm. Brian Lavery souligne :
Iron ballasts, sometimes known as
"kentledge" cami in the form of strips known as pigs. These varied in size, from
3 ft x 6 in x 6 in, to
1 ft x 4 inx 4 in, and in weight, from 320 to
56 lbs, but the largest of these size was by far the most common in the
late eighteenth and early nineteenth centuries. (1987 - Lavery, p. 186). On se trouve donc très
probablement en présence d'un iron pig de
3 ft x 6 in x 6 in soit :
91,4 cm x 15,2 cm x 15,2 cm et pesant 320
livres soit 145 kg.
La répartition des gueuses appelle plusieurs
remarques. L'ensemble le plus sud est cohérent il comporte en allant du sud vers
le nord :
Un calcul approximatif nous permet de dénombrer un minium de 234 gueuses de 145 kg, soit environ 35 tonnes, si l'on y ajoute les trois canons de lest qui pèsent ensemble 3,3 tonnes, s'il s'agit de 6 ou de 8 pounders, on peut donc estimer le poids du lest de fer visible à environ 38 tonnes, ce qui est encore assez loin des quelques 59 tonnes de lest de fer habituellement embarquées sur les 64 canons français vers 1780
Bibliographie :
Lavery Brian, The Arming and Fitting of English Man of
War, 1600-1815, London, 1987
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Fragments métalliques et briques sur la caye , Ilet
Cabrit
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/006
Numéro DRACAR : 97 226
/AH
Commune : Sainte-Anne
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur
maximale : 3
Lieu dit : Ilet Cabrit
Commentaire :
Restes d'un naufrage sur la face au vent des cayes
situées à l'est de l'îlet. Le navire ayant coulé transportant des matériaux de
construction (briques, tuiles, carrelage) et l'on ne distingue plus des
structures qu'un axe de cabestan muni de roues dentées, un panneau de cale en
fer et de la chaîne ainsi que divers espars métalliques non identifiables. Sous
le vent des récifs et de ces vestiges ont été retrouvés des fragments de
chevilles de cuivre ainsi que du doublage. Il est difficile de savoir si ces
vestiges correspondent à un seul naufrage ou à plusieurs. Le site se trouvant au
vent du récif semble correspondre à un naufrage du XIXème siècle.
Désignation du site : PIGWIDGEON,
Carreaux de céramique et fragments métalliques (penture de gouvernail)
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/3/C/007
Numéro DRACAR : 97 227 /AH
Commune :
Sainte-Luce
Type de site : Epave non cohérente
Profondeur maximale :
4
Lieu dit : Anse du Céron caye Moco
Commentaire :
Le site de naufrage du Pigwidgeon a été retrouvé grâce à un article du Moniteur de la
Martinique. L'emprise du site est très réduite puisque la concentration de
vestiges s'étend sur une bande d'une vingtaine de mètres de long et de six
mètres de large, ce qui s'explique aisément par le très faible tonnage du
navire. Ces vestiges sont essentiellement constitués par des matériaux de
construction et une demi penture de gouvernail en bronze correspondant à la
partie de penture fixée sur l'étambot.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Deux ancres isolées distantes de 32 mètres, Sec du
Diamant
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/C/008
Numéro DRACAR : 97 206
/AH
Commune : Le Diamant
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale
: 12,3
Lieu dit : Sec du Diamant
Commentaire :
Ancre la plus à l'est : longueur de la verge = 370 cm.
L'ancre se trouve coincée entre le bord de la caye et un rocher se trouvant à
l'extérieur, en position presque verticale (à 30 degrés près), orientée au 120
(de l'organeau vers le diamant).
La seconde ancre se trouve dans le 270 de la
première à 32,4 m. La longueur de la verge est de 4,88 m orientée au 260 (de
l'organeau vers le diamant).
La longueur de la verge a été mesurée avec la
concrétion dont l'épaisseur, variable selon les sites, est difficile à évaluer.
Elle peut aller d'un centimètre à quatre centimètres d'épaisseur ce qui
donnerait comme taille :
Pour la plus grande entre 4,88 mètres et 4,82 mètres
et la plus petite entre 3,68 et 3,62 mètres.
En se reportant à la
Table des proportions de trente ancres de
différens poids du chapitre
Forge des ancres de l'Encyclopédie (1994 - Diderot et d'Alembert), une
fois converties ces dimentions en pieds, pouces, lignes et points on trouve
:
Pour la petite ancre, en fonction des incertitudes dues à la concrétion une
taille comprise entre 11 pieds 1 pouce 7 lignes 10 points et 11 pieds 3 pouces
10 lignes 5 points, c'est à dire une ancre située entre l'ancre de 11 pieds
pesant 1800 livres et l'ancre de 11 pieds 4 pouces pesant 2000 livres.
Pour
la Grand ancre une taille comprise entre 14 pieds 9 pouces 11 lignes 6 points et
15 pieds 2 lignes 2 points, soit entre l'ancre de 14 pieds 9 pouces et l' ancre
de 15 pieds pesant respectivement 4400 et 4600 livres.
Bibliographie :
Diderot, D'Alembert, Recueil de planches sur les sciences, les arts libéraux
et les arts méchainiques, avec leur explication, volume marine,
Encyclopédie, réédition Inter-Livres,
extraits de l'édition originale de l'Encyclopédie.
Désignation du site : Site amérindien saladoïde submergé, Anse Corps de
Garde
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/5/C/009
Numéro DRACAR : 97 227
/AH
Commune : Sainte-Luce
Type de site : Structure immergée
Profondeur
maximale : 2
Lieu dit : Anse Corps de Garde
Commentaire :
Un phénomène de transgression marine a vraisemblablement
recouvert un site amériendien (d'habitat?) se trouvant anciennement en zone de
mangrove. Les mouvements de mer de la période cyclonique ont découvert le sable
dans les premiers mètres de la plage mettant au jour des tessons de céramique et
du matériel organique (ossements), en place sur un sol de tourbe dans la partie
ouest du site, roulés et déplacés dans la partie est.
Un ramassage
systématique a été effectué à la demande de Monsieur Jean-Pierre Giraud,
conservateur régional de l'archéologie de Martinique.
Le mobilier semble très
proche de celui retrouvé lors des fouilles de la plage de Dizac au Diamant,
correspondant à une occupation de la période 800-900 après J.C.
|
|
|
| |
|
|
LA CARAVANE |
Corvette française coulée pendant le cyclone de 1817 |
|
|
|
Epave datée par un chronomètre de marine (‰1870) |
Surnom : Epave du cap Macré |
|
|
|
Canons et ancres sur la caye en baie du trésor |
Surnom : Epave de la baie du trésor |
|
|
|
Ancre, briques et défense d'éléphant au Loup-Garou |
Loup-Garou |
|
|
|
L'ÉDOUARD |
Restes de cargaison et canons sur le Loup-Garou |
|
|
|
Canons et ancres sur le Loup Garou |
Loup-Garou |
|
|
|
Restes de navire de commerce passe de l'anse Letang |
Surnom : Epave de l'Anse Letang |
|
|
|
Canon isolé au SE du Loup-Garou |
Loup-Garou |
|
|
|
Canon isolé derrière le Loup Garou |
Loup-Garou |
|
|
|
Pierre plate circulaire façonnée (platine ?) |
Loup-Garou |
|
|
|
Coque de grand voilier en fer sur la caye du Vauclin |
Surnom : Le Négrier |
|
|
|
CATO |
Epave de voilier en bois transportant du charbon |
|
|
|
Site de naufrage, briques, chevilles, lest |
Est du Baril de Boeuf |
|
|
|
Ancres, chaînes, guindeau et débris métalliques |
Caye l'Hermitte Ilet Long |
|
|
|
Débris métalliques, canons et ancres |
Surnom : Epave de l'Ilet Boisseau |
|
|
|
Briques, ferraille, anneaux de fer, céramique |
Surnom : Epave de l'Anse Rivière |
|
|
|
Canons et fragment d'ancre sur la caye |
Surnom : Epave du Loup Ministre |
|
|
|
Lests de fer, chouque de mât, doublage et galets |
Surnom : Epave de la Pointe Batterie |
|
|
|
Ancre, cabestan ?, lest, clous céramique |
Surnom : Epave de l'Ilet Saint-Aubin |
|
|
|
Ancre isolée prise dans le corail |
NE caye Banc de sable, Ilet St-Aubin |
|
|
|
Ancre de grande dimension encayée |
Caye Banc de sable, Ilet Saint-Aubin |
|
|
|
NOTRE DAME DE BONNE ESPÉRANCE |
8 Canons (un neuvième prélevé?) et 3 ancres sur la caye |
|
|
|
4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne |
Milieu de la passe de la Caye Pinsonnelle |
|
|
|
10 canons et 2 ancres au sud du vent du récif. |
Loup Garou |
|
Désignation du site : LA CARAVANE, Corvette française coulée pendant le
cyclone de 1817
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/D/001
Numéro DRACAR : 97
217 007/AH
Commune : Le Marin (Atlantique)
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 7
Lieu dit : Grande caye pointe
Marée
Commentaire :
Épave sur une caye de la pointe Marée, inventée par
J.C. Le Sellin et J. Costil en 1990 et redécouverte par J.M. et J.S. France et
P. Berthonnet en 1991.
En 1990 Jean-Claude Le Sellin et Joël Costil
découvrent le site sur un fond plat rocheux au pied de la face au vent d'une
caye de la pointe Marée. Ils localisent des canons de 2,70 mètres ainsi que des
barres de fer et des chevilles de cuivre. Une brique, une broche de cuivre et un
fragment de plaque de doublage ont été remontés.
En novembre 1991,
Jean-Michel et Jean-Sébastien France accompagnés de Philippe Berthonnet
redécouvrent le site et remontent divers objets, fragments de céramique,
chevilles de cuivre, plaques de doublage, un plomb de sonde de 45 kg, marqué
XXXXV et une cloche de bronze datée de 1632.
La campagne de l'été 92 permet
de préciser qu'il s'agit d'un navire de guerre dont la forme de carène est
encore visible, en négatif, entre les amas de gueuses de lest de fer. Est ainsi
conservée la trace de l'archipompe, avec les porques qui renforcent la structure
à cet endroit, ainsi que la carlingue. 13 canons, de 2,65 mètres de longueur,
ont été localisés sur la caye ainsi qu'une ancre de 4,10 mètres.
Deux ancres
de 5 mètres ont été retrouvées à plus de 400 mètres dans le SE du site. Ceci
apporte une confirmation définitive de l'identification du bateau puisque La
Caravane a coulé à la fin du cyclone, au moment où les vents venaient de secteur
SE. Cette particularité est due au fait que le cyclone est passé au sud de
l'île, ce qui est exceptionnel. Les vents dominants dans la région, les alizés,
sont d'habitude toujours de secteur N-NE. Les ancres d'un navire coulé dans
d'autres circonstances que ce cyclone auraient donc normalement été retrouvées
dans le NE.
Résultat des analyse d'échantillons de bois prélevés sur le site
:
Cinq échantillons ont été prélevés sur divers espars découverts au pied du
côté abrité de la caye. Les cinq échantillons prélevés sont en chêne :
Quercus sp.
(les
analyses ont été effectuées par Mme Arlette PLU du laboratoire
d'Ethnobiologie-biogéographie du Muséum National d'Histoire
Naturelle)
L'ensemble de ces données
permet d'identifier cette épave coulée sur la caye de la Passe Coco à la pointe
Marée, avec celle de la Caravane, corvette coulée lors du cyclone de 1817.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Épave datée par un chronomètre de marine (autour de
1870)
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/002
Numéro DRACAR : 97 217
001/AH
Commune : Le Marin (Atlantique)
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Sud passe Adrien coulé,
pointe Marée
Commentaire
:
Épave sur la caye au sud de la
passe "Adrien coulé" à la pointe Marée, (information fournie par J. M. Leguay).
Épave déclarée aux Affaires Maritimes. par MM. Boussan et Dimitri. De ce site
ont été remontés :
En 1993 divers fragments de céramique ont été retrouvés par J.M. France.
Désignation du site : Canons et ancres sur la caye en baie du trésor, Surnom :
Épave de la baie du trésor
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/003
Numéro
DRACAR : 97 230 001/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 3
Lieu dit : Baie du
Trésor
Commentaire :
Le site, dans la baie au pied du Château Dubuc, se
situe sur un fond de 3 mètres, plat et rocheux, sans courant. Il est jonché de
nombreuses concrétions. 3 canons et 1 ancre ont été découverts derrière
l'endroit où déferlent les vagues.
Désignation du site : Ancre, briques et défense d'éléphant au Loup-Garou,
Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/004
Numéro DRACAR : 97 222
006/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 8
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Le 27 juillet 1991 une plongée permet de localiser une
défense d'éléphant enkystée dans le sol corallien. La défense mesure un mètre
quinze de longueur pour un diamètre maximal de dix centimètres à la base. La
partie prise dans le corail est assez bien conservée, mais la partie émergée,
soumise à l'action des eaux, est érodée et assez profondément creusée.
De
nombreuses briques sont découvertes, éparses sur le sol. Ces briques, qui
faisaient probablement partie du lest du bateau, ne portent aucune marque et ne
présentent pas de module standard.
Une ancre à jas de bois, disparu, de deux
mètres quarante-cinq de long, avec un écart entre les pattes de un mètre
soixante-quinze et un organeau de quarante centimètres de diamètre, est
découverte sur la caye.
A douze mètres de l'ancre se trouve une penture de
gouvernail avec un femelot, correspondant à l'étambot. Les branches de la
penture mesurent, environ, quatre-vingt centimètres de longueur. Elles forment
un angle très ouvert, qui correspond aux ferrures les plus hautes de l'étambot à
un endroit où s'élargissent les formes de carène.
Un tronçon de chaîne se
trouve sur le sommet de la Caye. La présence d'une défense d'éléphant suggère un
navire venant d'Afrique, donc probablement un négrier. La présence d'une chaîne,
et d'une ancre à jas de bois, indique à priori une datation dans la première
moitié du XIX° siècle.
La disposition des vestiges indique que le bateau à
mouillé très près du récif, dans six mètres d'eau, à trente mètres à peine du
sommet. La présence de la penture de gouvernail à l'est de la caye implique que
le navire s'est brisé et qu'une partie de la coque a basculé au delà de la zone
des déferlantes. Le peu de mobilier archéologique présent sur le site indique
une probable récupération du matériel après le naufrage.
Désignation du site : L'ÉDOUARD, Restes
de cargaison et canons sur le Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/3/D/005
Numéro DRACAR : 97 222 012/AH
Commune : Le Robert
Type de
site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit :
Loup-Garou
Commentaire
:
Le 31 juillet 1991 le GRAN découvre
un canon au sommet de la caye. Il s'agit d'un canon de fer de deux mètres de
longueur. Deux autres canons sont posés dans une langue de sable derrière la
caye. Le premier est situé à neuf mètres vingt dans le SE de celui du sommet,
l'autre à huit mètres dans le NE.Il est enfoui aux deux tiers dans la langue de
sable. Un arceau métallique de trente centimètres de diamètre, le diamètre du
fer étant de six centimètres, sort du sable sans que l'on puisse être sûr qu'il
s'agisse d'un organeau d'ancre.
Les deux canons totalement dégagés ont des
dimensions semblables : la distance bouche plate-bande de culasse est de un
mètre quatre-vingt-huit, pour une longueur totale (bouton compris) de deux
mètres zéro deux pour le premier et de un mètre quatre-vingt-cinq et deux mètres
zéro deux pour l'autre. Le milieu du tourillon étant à un mètre zéro huit de la
bouche pour le canon 1 et à un mètre zéro sept de la bouche pour le canon
2.
A vingt et un mètres au SE se trouve une cuve de métal retournée,
également dans la langue de sable, portant, à deux angles opposés, deux saillies
en forme de bec. La cuve métallique mesure quatre-vingt-dix centimètres de côté
et un mètre de hauteur. Les becs font une saillie de trente centimètres.
Deux
tessons de céramique ont été découverts. L'un d'eux a une pâte brun rose dure et
porte des traces d'outil en cours de tournage. L'autre est un fragment de fond
de récipient de forme ouverte de onze centimètres et demie de haut. Son
épaisseur est de cinq millimètres au plus mince et quinze millimètres au pied.
Quelques briques de gros module, et sans marque, ont été laissées sur le
fond.
Le site est directement sous le vent du principal haut fond du récif
nord du Loup-Garou qui culmine à moins un mètre vingt. Aucun élément du navire
n'a jusqu'à présent été observé. La cuve peut faire penser à un élément de
machine de propulsion ou à une cuve livrée et faisant partie de la cargaison. Le
fait qu'un canon soit aux deux tiers enfoui montre qu'il est possible que du
matériel non visible puisse être découvert ultérieurement.
Il semble s'agir
des restes du naufrage de l'Édouard qui transportant le matériel destiné à l'Usine Thorp de
la Pointe-Simon. Il a sombré sur le Loup-Garou en 1854.
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : Canons et ancres sur le Loup Garou
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/006
Numéro DRACAR : 97 222 013/AH
Commune :
Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale :
3
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire
:
Le 4 août 1991 le GRAN découvre un
site avec trois ancres et six canons. Les canons font entre un mètre
quatre-vingt six et deux mètres quarante. Les ancres mesurent un peu moins de
quatre mètres de longueur. Le site est situé sur le sommet du récif et doit être
très rarement accessible en plongée.
Trois fragments de bronze sont
découverts pris dans le corail. Un fragment de broche de cuivre sur lequel plus
de quinze centimètres de corail a poussé, un fragment de bronze triangulaire,
une bande de bronze percée de trous qui est, soit un fragment de cadène, soit un
fragment de penture de gouvernail.
Dans une cuvette de sable, au pied de la
plus grande ancre, on retrouve de nombreux petits clous de cuivre qui semblent
être des clous de doublage. Ils mesurent trois centimètres de haut, tête de onze
millimètres de diamètre et pointe carrée de cinq millimètre de côté sous la
tête.
De nombreux tuyaux de plomb ont été découverts dans les anfractuosités
de la caye. Il est possible que toutes les cuvettes un peu profondes aient pu
servir de piège et qu'on puisse y trouver quelques objets de petite taille. Sa
localisation géographique fait de cette épave l'exemple type d'un bateau qui a
été pulvérisé sur les récifs.
Désignation du site : Restes de navire de commerce passe de l'anse Letang,
Surnom : Épave de l'Anse Letang
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/3/D/007
Numéro DRACAR : 97 230 014/AH
Commune : La Trinité
Type de
site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 7
Lieu dit : Anse
Letang
Commentaire :
Épave de l'anse L'Etang (indiquée par J.M. Leguay).
Les restes d'épave se trouvent situés dans la passe coupant à l'W la caye devant
la plage de l'anse Letang.
Des débris sont dispersés dans la passe et une ancre se trouve à l'extérieur du récif. Des fragments de canons, très détériorés, répartis dans l'axe de la passe. Il pourrait s'agir de canons de lest. Sous un surplomb rocheux se trouvent sept chaudières à sucre empilées. Elles ont un diamètre de quatre-vingt centimètres et une hauteur de cinquante cinq centimètres. Elles n'ont pas de lèvres et portent quatre tétons de support. Un plomb de sonde a été remonté et déposé à la Direction des Antiquités.
Désignation du site : Canon isolé au SE du Loup-Garou
Numéro d'inventaire
GRAN : FR/M/2/D/008
Numéro DRACAR : 97 222 014/AH
Commune : Le
Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 3,2
Lieu dit :
Loup-Garou
Commentaire
:
Il s'agit d'un canon isolé situé à
deux cent mètres dans le SE du site D/006, sur la caye du Loup-Garou, à trois
mètres vingt de fond et orienté au 150°. Sa longueur totale est de cent quarante
centimètres. La distance entre la plate-bande de culasse et le tourillon est de
cinquante-huit centimètres. Ce canon isolé illustre sans doute la pratique
consistant à jeter les objets lourds par dessus bord, quand le bâtiment se
trouve dans une position dangereuse.
Désignation du site : Canon isolé derrière le Loup Garou, Loup-Garou
Numéro
d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/009
Numéro DRACAR : 97 222 015/AH
Commune :
Le Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur maximale : 3,5
Lieu dit
: Loup-Garou
Commentaire
:
Il s'agit d'un canon isolé, indiqué
par Daniel Aratis, pêcheur de l'anse Bellune. Situé derrière la caye SE du
Loup-Garou dans trois mètres cinquante de fond, il mesure deux mètres quarante
de long de la plate-bande de culasse à la bouche. Sa position sous les
déferlantes y interdit généralement la plongée, même en apnée. Selon les
indications de monsieur Aratis on trouve d'autres débris plus au sud de la
caye.
Désignation du site : Pierre plate circulaire façonnée (platine ?),
Loup-Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/010
Numéro DRACAR : 97 222
016/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Objet isolé
Profondeur
maximale : 2
Lieu dit : Loup-Garou
Commentaire :
Une pierre plate circulaire a été retrouvée sur le
sommet de la caye à proximité de FR/M/1/D/004. Elle mesure trente-sept
centimètres de diamètre pour trois centimètres et demi d'épaisseur. Elle est de
forme très régulière, légèrement concave sur chacune de ses faces. Elle est en
pierre verte polie et pourrait avoir eu un usage culinaire (platine pour étaler
de la pâte ?).
Désignation du site : Coque de grand voilier en fer sur la caye du Vauclin,
Surnom : Le Négrier
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/1/D/011
Numéro DRACAR
: 97 232 002/AH
Commune : Le Vauclin
Type de site : Épave
cohérente
Profondeur maximale : 4,5
Lieu dit : Caye du
Vauclin
Commentaire :
Grande coque de navire en fer sur le sommet de la
caye. Très difficilement accessible et uniquement en apnée.
Désignation du site : Trois mâts-barque CATO, Épave de
voilier en bois transportant du charbon
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/1/D/012
Numéro DRACAR : 97 232 006/AH
Commune : Le Vauclin
Type de
site : Épave cohérente
Profondeur maximale : 11
Lieu dit : Caye du Macabou
- Passe Titou
Commentaire
:
Cette épave a été localisée par le
GRAN en 1992 grâce aux indications de Monsieur Emmanuel Célimène, marin-pêcheur
du Vauclin. Divers débris, dont des fragments de vaisselle, avaient été
plusieurs fois remontés dans des filets de pêche.
Selon les archives du
Service Régional de l'Archéologie, en 1977, deux plongeurs du COREMA avaient
localisé le site qui avait été reconnu en apnée par M. Pierre Brest. A l'époque,
les plongeurs n'avaient vu que la partie sud du site avec l'ensemble formé du
cabestan, de l'ancre et des fragments métalliques pris dans le corail au sommet
de la caye. Ils avaient estimé qu'il n'y avait pas de restes de structure et
n'avaient vu ni le chargement de charbon ni la charpente. Aucune suite n'avait
été, semble-t-il, donnée à la découverte.
Parmi le matériel céramique trouvé
sur le site par le GRAN se trouve un tesson de porcelaine sur lequel on peut
voir une inscription en caractères cyrilliques. Cette inscription a été
identifiée comme une marque de fabrique d'une manufacture russe de la fin du
XIX° siècle*.
La présence de houille et l'absence de traces de matériel de
propulsion mécanique indique qu'il s'agit d'un voilier ayant une cargaison de
charbon.
Résultat des analyses des prélèvements de bois effectués sur les
éléments de structure retrouvés :
Une pièce de charpente (fragment de la
lisse de pavois) est composée de cinq éléments assemblés qui ont fait l'objet de
cinq prélèvements, les membrures ont fait l'objet de deux prélèvements, le bordé
extérieur et le bordé intérieur ont fait l'objet chacun d'un prélèvement, le
vaigrage et deux chevilles ont également fait l'objet d'un prélèvement.
Les
analyses ont été effectuées par Mme Arlette PLU du laboratoire
d'Ethnobiologie-biogéographie du Muséum National d'Histoire Naturelle
:
En 1993 un sondage sondage de 10 jours avait
permis de mettre au jour des éléments de charpente et de remonter un certain
nombre d'objets personnels : semelles de chaussures, talons, flûte traversière
en bois, longue vue de marine ainsi que des éléments de gréement. Plusieurs
fragments de céramique viennent d'Europe du Nord (assiette Villeroy et Bosh de
Dresde, assiette Primavesi & sons de Cardiff).
En 1995, pendant les
travaux de conservation du matériel est apparu une inscription gravée sur le
cuivre de la longue-vue. L'incription déchiffrée , "Bark Cato of Arendal"
renvoyait à la Norvège et le musée naval de Bergen a immédiatement identifié le
navire avec le Trois-mâts
barque Cato, charbonnier de 30 mètres de long et 342 tonneaux
construit en 1869 et coulé en 1895 (fin du dernier commandement) de pavillon
norvégien, pont de 110 pieds de long, 27 pieds de large, 14,9 pieds de creux,
14,5 pieds de tirant d'eau. Pont principal continu et baux de faux pont dans la
cale. Construction en chêne et pin de Norvège. Chevillé et doublé en métal
jaune.
Les archives du musée donnent la liste des différents capitaines
:
Le bâtiment était assuré chez Agders Assuranceforening (Grimstad) et Skibsassurance- forening (Arendal), inscrit à Arendal, classé A1 au Det Norske Veritas.
Références : Det Norske Veritas register de
1877; De hirfe seil, Arendal, 1934, p.80.
*Škhznesova, Kouznetsov, après 1870.
** La section Sylvestris
comprend des essences telles : Pin sylvestre, Pin à crochets, Pin laricio, Pin
rouge d'Amérique.
Retour à la fiche de naufrage |Retour liste
Désignation du site : Site de naufrage, briques, chevilles, lest, Est du Baril
de Boeuf
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/013
Numéro DRACAR : 97 232
007/AH
Commune : Le Vauclin
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Est du Baril de
Boeuf
Commentaire :
Site de naufrage sur la caye à l'est du Baril de
Boeuf :
Désignation du site : Ancres, chaînes, guindeau et débris métalliques, Caye
l'Hermitte Ilet Long
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/014
Numéro DRACAR
: 97 210 006/AH
Commune : Le François
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 9
Lieu dit : Caye l'Hermitte Ilet
Long
Commentaire :
Épave sur la caye devant l'îlet Long. De nombreux débris
métalliques sont éparpillés sur la caye en bordure sud de la limite de celle-ci.
Découverte par Monsieur Loiseau, marin-pêcheur retraité. Il affirme que cette
épave n'est pas connue des autres pêcheurs, bien que l'ancre dressée soit très
visible et risque d'accrocher les engins de pêche. Il prétend que la pêche ne se
pratique pas de ce côté de la caye. Il faut remarquer tout de même qu'il y avait
un flotteur et un casier à côté du guindeau. Il a en tout cas été déclarer
l'épave aux Affaires Maritimes et est venu spontanément à la Direction des
Antiquités.
Deux ancres de deux mètres de long sont en bordure du plateau
formé par la caye, l'organeau tourné vers le nord. Ce sont des ancres à jas de
bois, qui a bien sûr disparu. L'une des ancres est encore plantée, la patte
étant à moins de deux mètres de la surface. Son organeau est orienté vers le
nord.
De nombreux tronçons de chaîne sont visibles, très concrétionnés. Un
guindeau métallique, dont la poupée mesure trois mètres de long, est posé au
pied de la caye.
Dans le sable à 100 mètres au SW on trouve des fragments de
cuivre de doublage. Il n'y a pas de trace de bois et une première visite n'a pas
permis de découvrir de petit matériel (céramique ou autreŠ).
Les débris sont
grossièrement orientés NS. La présence de débris, au pied sud de la caye, qui
est orientée EW, ne semble pas très cohérente avec la position des ancres qui
suppose plutôt un bateau au nord. Il convient tout de même de remarquer que de
nombreux espars de fer sont dispersés sur la caye au N des ancres.
Désignation du site : Débris métalliques, canons et ancres, Surnom : Épave de
l'Ilet Boisseau
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/015
Numéro DRACAR : 97
222 037/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Ilet Boisseau ou
Chardon
Commentaire :
Site connu des chasseurs et n'ayant pas encore fait
l'objet de plongées d'évaluation de la par du GRAN.
Désignation du site : Briques, ferraille, anneaux de fer, céramique, Surnom :
Épave de l'Anse Rivière
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/016
Numéro
DRACAR : 97 230 056/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Anse
Rivière
Commentaire :
Le site est caractérisé par des cercles métalliques
(fer) d'un diamètre approximatif de 60 cm dont un est pris dans la roche
(rappelle un organeau d'ancre) et deux autres reposent dans le sable.
Des
brique sont prises dans le corail à une distance d'une trentaine de mètres des
cercles.
Une céramique a été découverte par l'inventeur dans le sable à
proximité des cercles. Une des céramiques est un fragment d'assiette marquée
PEXON .FF. dans un écu couronné , Made in France et " MANUFACTURE DE PORCELAINE
O...UE" avec un numéro 235 S 5.
Désignation du site : Canons et fragment d'ancre sur la caye, Surnom : Épave
du Loup Ministre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/017
Numéro DRACAR :
97 230 057/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 8
Lieu dit : Loup
Ministre
Commentaire
:
Sept canons sur le sommet de la
caye qui se présente comme un plateau corallien relativement plat. Un fragment
d'ancre à jas de bois semblant XVIIIème ou début XIXème siècle. Les canons ont
été triangulés et positionnés.
Une meule à roue à trou centrale carré qui se
trouvait à proximité de l'ancre a été remontée. Des galets de lest ont été
retrouvés en plusieurs endroits du site et plusieurs fragments de feuilles de
plomb ont été remontés.
Désignation du site : Lests de fer, chouquet de mât, doublage et galets,
Surnom : Épave de la Pointe Batterie
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/3/D/018
Numéro DRACAR : 97 230 058/AH
Commune : La Trinité
Type de
site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : Pointe
Batterie
Commentaire
:
Site découvert sur les indications
d'un enseignant de l'école d'apprentissage maritime de Trinité. Un cerclage de
chouquet de mât y a été découvert ainsi que des gueuses de fer et des galets de
lest avec de nombreuses chevilles de cuivre.
Désignation du site : Ancre, cabestan ?, lest, clous céramique, Surnom : Épave
de l'Ilet Saint-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/019
Numéro
DRACAR : 97 230 059/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 2
Lieu dit : SE Caye Banc de sable, Ilet
Saint-Aubin
Commentaire
:
Site découvert en remontant au vent
de pierres de lest éparses sur le plateau. Découverte de gueuses de lest en fer
avec une ancre, un cabestan (?) et de nombreuses pièces métalliques de fortes
dimensions non identifiées. Plusieurs fragments de poterie.
Désignation du site : Ancre isolée prise dans le corail, NE caye Banc de
sable, Ilet St-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/020
Numéro DRACAR
: 97 230 060/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Objet
isolé
Profondeur maximale : 4
Lieu dit : NE caye Banc de sable, Ilet
St-Aubin
Commentaire
:
L'ancre FR/M/3/D/020 est une ancre
à jas de fer repliable. Elle est posée sur 4 m d'eau au sommet de la caye. Sa
verge mesure 2 m de long et le jas 1,95 m. Des gueuses de fer ont été aperçues
non loin sans que l'on puisse en relever les dimensions. Ce détail incite donc à
penser qu'il pourrait s'agir des restes de la perte d'un bâtiment.
Désignation du site : Ancre de grande dimension encayée, Caye Banc de sable,
Ilet Saint-Aubin
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/2/D/021
Numéro DRACAR :
97 230 061/AH
Commune : La Trinité
Type de site : Objet
isolé
Profondeur maximale : 16,20
Lieu dit : Caye Banc de sable, Ilet
Saint-Aubin
Commentaire
:
L'ancre FR/M/3/D/021 a une patte
engagée sous le corail au pied de la caye. Sa verge, de 2,40 m de long est
appuyée sur le corail et dirigée vers le récif. Elle repose sur 16 m de fond et
son organeau se trouve à 14,50 m de profondeur. La patte visible mesure 1,10 m.
Il s'agit d'une ancre à jas de bois (disparu). Aucun vestige n'a pu être observé
aux alentours de l'ancre ni sous le vent de celle-ci. Complètement bloquée sous
la caye, l'ancre a simplement du être abandonnée sur place.
Désignation du site : NOTRE DAME DE
BONNE ESPÉRANCE , 8 Canons et 3 ancres
sur la caye
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/022
Numéro DRACAR : 97 210
051/AH
Commune : Le François
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 6
Lieu dit : Nord de la Caye
Pinsonnelle
Commentaire
:
Site de naufrage découvert par des
plongeurs du COREMA. Une fiche de monsieur Pierre Brest, égarée à la suite d'un
mauvais classement vient d'être retrouvée dans un dossier du SRA. Elle donne la
localisation à proximité de la bordure nord de la "caye au sud de laquelle
émerge la chaudière du Mississipi" (Il s'agit de la Caye Pinsonnelle). Le
matériel localisé à l'époque est constitué par
9 Canons et 3 ancres sur la
caye dans un rayon de moins de 50 mètres, très peu concrétionnés.
La verge d'une de ces deux ancres mesure 3
mètres de long. La patte est large 45 cm. Deux tenons de 10 cm à 5 centimètres
de l'extrémité de la verge (ancre à jas de bois).
La récupération a été
effectuée par le pêcheur Georges Jean-Louis du François et avec l'aide de la
CRAS du COREMA.
Une expertise aété réalisée du 02 au 06 décembre 1996.
Uutilisant une logistique légère elle a permis de localiser précisément le site
et d'un dresser le plan. Une exploration détaillée de la zone du lest et des
concrétions pourrait livrer un peu de matériel.
Il faut noter la rareté des
éléments en alliage de cuivre sur le site. Aucun clou de type clou de doublage
ni aucune trace de feuilles de doublage ne sont visibles. Cette particularité
indique une datation antérieure au dernier tiers du XVIIIème siècle.
Hypothèse du Notre Dame de Bonne Espérance
LaNotre Dame de Bonne Espérance quitte Marseille pour son dernier voyage le 12 mars 1687. Il a à bord cent forçats du bagne, cent protestants déportés (soixante dix hommes et trente femmes) plus vingt-trois soldats.
Après un très long voyage, il fait naufrage le 19 mai 1687 sur une petite île de la côte est de la Martinique. Le naufrage est meurtrier essentiellement chez les forçats qui, enchaînés, ne purent se sauver et chez les déportés religieux qui ont souffert d'une épidémie pendant deux mois de voyage et qui sont épuisés.
La découverte de canons et d'ancres sur la caye Pinsonnelle nous a conduit à envisager l'identification de ce site avec la Notre Dame de Bonne Espérance.
Si l'on reprend les caractéristiques du naufrage telles que nous les avons faites ressortir des textes (relation du Sieur Serres, un des protestants rescapé du naufrage) nous constatons que :
Ces éléments permettent d'affirmer avec quasi certitude qu'il s'agit bien des restes du Notre-Dame-de-Bonne-Espérance. Plusieurs canons manquants ont été repêchés clandestinement par des particuliers et sont visibles dans les îlets alentours où il servent de décoration de jardin !
Retour à la fiche de naufrage | Retour liste
Désignation du site : 4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne,
Milieu de la passe de la Caye Pinsonnelle
Numéro d'inventaire GRAN :
FR/M/3/D/023
Numéro DRACAR : 97 210 003/AH
Commune : Le François
Type
de site : Épave non cohérente
Profondeur maximale : 5
Lieu dit : Milieu de
la passe de la Caye Pinsonnelle
Commentaire :
Invention de Monsieur Molina-Nelaupe, Gendarme de la
Brigade de Surveillance côtière. Sur renseignement de Monsieur Hayot de la
Marina du Robert. Découverte du 21 janvier 1977. Par environ 5 mètres se prof.
au milieu de la caye Pinsonnelle. Le site est constitué, selon la déclaration,
de 4 canons doubles sur châssis et 2 ancres avec chaîne.
Désignation du site : 10 canons et 2 ancres au sud du vent du récif, Loup
Garou
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/D/24
Numéro DRACAR : 97 222
/AH
Commune : Le Robert
Type de site : Épave non cohérente
Profondeur
maximale : 3,5
Lieu dit : Loup Garou
Commentaire :
Le temps exceptionnellement calme a permis d'effectuer
une recherche au vent de la passe au sud de l'îlet du Loup Garou. En trois
heures d'apnées nous avons pu découvrir 10 (ou peut-être 11) canons et deux
ancres posés sur le plateau corallien peu profond qui se trouve au vent du Loup
Garou.
Ces canons et ancres (dont une brisée) sont disposés selon un axe
grossièrement sud-est/nord-ouest sur à-peu-près 200 mètres . La taille des
canons est comprise entre 2 mètres et 2,40 mètres. Une plongée de mesures est
prévue pour un relevé du site.
Plusieurs témoins ont déclaré avoir découvert
des vestiges dans cette zone, dont la cloche possédée par Monsieur Julliard,
directeur de l'EAM de Trinité, et bien sur le canon de bronze du Loup Garou. Si
la cloche pourrait provenir du naufrage des canons, il ne semble pas qu'il
puisse s'agir de l'épave qui aurait porté le canon de bronze.
|
|
|
| |
|
|
Nombreuses ancres perdues au pied et sur la caye |
Pointe Pain de Sucre |
|
|
|
Restes de cargaison (Tessons de Formes à sucre) |
Pointe Pain de Sucre |
|
Désignation du site : Nombreuses ancres perdues au pied et sur la caye, Pointe
Pain de Sucre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/4/E/001
Numéro DRACAR : 97
228 012/AH
Commune : Sainte-Marie
Type de site : Site Autre Que
D'épave
Profondeur maximale : 14
Lieu dit : Pointe Pain de
Sucre
Commentaire :
Site inventé par Monsieur Gilles Le Roy, gendarme à
Trinité, lors d'une chasse sous-marine. Il se trouve situé à l'abri de la Pointe
du Pain de Sucre, dans le sud de l'anse Charpentier.
Lors d'une plongée le 12
novembre 92 (Gilles Le Roy, Christian Ventura, Marc Guillaume) nous localisons
malgré la mauvaise visibilité un minimum de dix ancres. Celles-ci sont, soit
prises dans la concrétion, soit posées au pied de la caye, verticales ou
couchées. Il s'agit d'ancres à jas de fer de petite dimension (moins de deux
mètres). La caye remonte à 8 mètres et le sable est entre 11 et 12
mètres.
Lors de la campagne de prospection de 1993 il a été possible de
compter 37 ancres de type assez divers (ancres à jas de fer et ancres à jas de
bois). La disposition des ancres permet de penser qu'elles servaient au
mouillage de petites embarcations (allèges ?) embossées entre ces ancres et la
terre.
Désignation du site : Restes de cargaison (Tessons de Formes à sucre), Pointe
Pain de Sucre
Numéro d'inventaire GRAN : FR/M/3/E/002
Numéro DRACAR : 97
228 012/AH
Commune : Sainte-Marie
Type de site : Épave non
cohérente
Profondeur maximale : 14
Lieu dit : Pointe Pain de
Sucre
Commentaire
:
Site inventé par Monsieur Gilles Le
Roy, gendarme à Trinité, lors d'une chasse sous-marine. Il se trouve situé à
l'abri de la Pointe du Pain de Sucre, dans le sud de l'anse Charpentier.
Dans
une cuvette située à l'extrémité NW du site, à 11,40 mètres de profondeur, on
rencontre de nombreux tessons de formes à sucre et recettes à mélasse, des
carreaux de terre cuite et des briques. La carte IGN indique un toponyme Le
Débarcadère au pied du Pain de Sucre.
Dans le fond de l'anse du Pain de
Sucre, près de notre zone de prospection se trouvent les restes de bâtiments et
de n ombreux tessons de céramique historique non vernissée. Il s'agit selon de
bâtiments de stockage du sucre en provenance de l'habitation Pain de Sucre et
peut-être de celle du Fonds Saint-Jacques assez proche. Une avancée rocheuse
offre un petit abri pour une ou deux embarcations (canots) de dimension moyenne.
On peut supposer que le chargement des navires de transport au mouillage dans la
baie se faisait avec des allèges de petites dimensions partant de ce point. Les
tessons découverts pourrraient correspondre à un de ces chargements tombé d'un
navire qui aurait chaviré.